• "Malheur à ceux qui s'appellent le mal bien, et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière, et la lumière pour les ténèbres, qui mettent l'amer pour le doux, et le doux pour l'amer." Ésaïe 5. 20

     

    Le 23 janvier 1996, le Révérant Joe Wright ouvre à Topeka la session de la Chambre des représentants du Kansas par une prière écrite de Bob Russell, un pasteur du Kentucky. Voici ce que les 125 représentants de la Chambre entendirent et qui choqua nombre d'entre eux : Père céleste, Nous venons devant toi aujourd'hui pour demander ton pardon et chercher ta direction et ton conseil. Nous savons que ta Parole dit : << Malheur à ceux qui appellent le mal bien >> et c'est exactement ce que nous avec fait. Nous avons perdu notre équilibre spirituel et inversé nos valeur. Nous le confessons. Nous avons tourné en dérision la vérité absolue de ta Parole et appelé cela pluralisme. Nous avons adoré d'autres dieux et appelé cela multiculturalisme. Nous avons approuvé la perversion et appelé style de vie alternatif (...) Nous avons négligé les pauvres et appelé cela instinct de conservation. Nous avons récompensé la paresse et appelé cela assistance. Nous avons tué nos foeutus et appelé cela choix (...) Nous avons négligé de discipliner nos enfants et appelé cela développer l'estime de soi. Nous avons abusé de notre puissance et appelé cela sens politique. Nous avons convoité les biens de nos voisins et appelé cela ambition. Nous avons pollué l'atmosphère par nos obscénités et la pornographie et appelé cela liberté d'expression. Nous avons ridiculisé les valeurs séculaires de nos ancêtres et appelé cela nouvelles lumières. Sonde-nous, ô Dieu, et connaît nos cœurs aujourd'hui. Mets-nous à l'épreuve et regarde si nous sommes sur une mauvaise voie. Purifie-nous de tout péché et délivre-nous. Guide et bénis ces hommes et ces femmes qui ont été envoyés ici par les citoyens de cet État et mis en place par toi pour gouverner le grand État du Kansas. Accorde-leur ta sagesse pour gouverner et que leurs décisions nous dirigent au cœur de ta volonté. Je prie au nom de ton Fils, le Sauveur vivant, Jésus Christ. Cette prière courageuse nous rappelle que notre société s'éloigne toujours plus des enseignements de la Parole de Dieu. Et si comme croyants nous n'avons pas à nous impliquer dans la politique de ce monde, nous n'avons à nous impliquer dans la politique de ce monde, nous devons au moins nous humilier devant Dieu et, par amour pour tous les hommes, prier "avant tout" pour les autorités que Dieu a établies (1 Tim. 2. 1-4).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "[Le] Père... vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l'Esprit de vérité." Jean 14. 16

     

    A quatre reprises, dans son discours d'adieu à ses disciples, à la fin de l'évangile selon Jean, Jésus évoque le Saint Esprit que le Père allait envoyer. Il le nomme d'un terme grec paraclet que l'on traduit généralement par "Consolateur". Ce mot pose un problème aux traducteurs, car il recouvre un certain nombre de concept : << réconfort >>, << défenseur >>, << avocat >>, << conseiller >>, << aide >>, << assistant >>, << protecteur >>, << allié >>, << intercesseur >>, << soutien >>. L'étude des textes profanes anciens en grec, où l'on retrouve ce mot, conduit cependant à privilégier le sens juridique du terme. C'est dans ce contexte qu'on le rencontre le plus souvent, avec trois sens proches mais distincts qui, tous les trois s'appliquent à l’œuvre du Saint Esprit :
    - Un paraclet peut être un conseiller juridique, qui connaît le droit et donne des avis judicieux en fonctions de la situation. Cela correspond à la première fonction du Saint Esprit : "Le Consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jean 14. 26). Par l'Esprit, les auteurs du N.T. ont pu se rappeler les paroles de Jésus et être conduits dans la vérité, exposée dans les épîtres (16. 13). Aujourd'hui, le croyant qui lit ces textes bénéficie de l'aide de l'Esprit pour les appliquer aux besoins du moment.
    - Un paraclet est aussi un avocat, celui qui soutient et aide son client quand il est en situation difficile, par exemple quand il est accusé. Le Seigneur a annoncé : "Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que depuis le commencement vous êtes avec moi" (15. 26, 27). Face à un monde hostile, le chrétien n'est pas seul : à travers lui, c'est l'Esprit qui rend témoignage et le soutient pour qu'il reste ferme.
    - Un paraclet est parfois un procureur qui rassemble les éléments à charge et réclame une peine. C'est vis-à-vis du monde que l'Esprit joue ce rôle d'accusateur public : "Si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, lui, il confondra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement" (16. 7, 8). L'avocat se transforme alors en accusateur des pécheurs incrédules. Mais pour nous qui ne sommes plus "du monde", il reste éternellement de notre côté, toujours prêt à nous défendre ou à nous conseiller avec amour.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Que l’Éternel, notre Dieu, soit avec nous... pour incliner nos cœurs vers lui, pour que nous marchions dans toutes ses voies et que nous gardions ses commandements et ses status et ses ordonnances... afin que tous les peuples sachent que l’Éternel, lui, est Dieu, qu'il n'y en a pas d'autre." 1 Rois 8. 57-60

     

    L’Éternel avait choisi les descendants d'Israël pour en faire un peuple d'adorateurs et aussi pour que, par ce peuple, les autres pays le connaissent et le craignent (1 Rois 8. 42). Ces derniers auraient été émerveillés par la prospérité matérielle et le bon ordre que Dieu aurait donné à un peuple obéissant à sa loi et à ses commandements. Ils auraient compris que le Dieu de cette nation-modèle était véritablement un Dieu puissant, bon et fidèle, puisqu'il faisait prospérer d'une manière si extraordinaire un peuple qui l'honorait. Malheureusement, les Israélites ne se sont pas attachés à l’Éternel qui les avait fait sortir d’Égypte pour habiter Canaan, "un pays ruisselant de lait et de miel" (Ex. 3. 8 ; voir aussi Deut. 8. 7-9). Ils ont désobéi et se sont détournés vers les idoles. Après d'innombrables avertissements, Dieu a dû les châtier par des jugements successifs. Finies la prospérité et la paix pour eux jusqu'au jour où ils reviendrons à l’Éternel, repentants. Aujourd'hui, c'est aux chrétiens d'être << la vitrine >> de Dieu sur cette terre. Non pas en montrant une prospérité matérielle éclatante ou une organisation remarquable, mais par la pratique d'un amour bien réel. L'amour pour le Seigneur devrait animer le cœur de ses rachetés de telle sorte que leur séparation du mal, leur joie et leur paix soient effectives et évidentes à tous. Cet amour, les gens du monde devraient le discerner en voyant les relations des chrétiens entre eux. Jésus lui-même l'a dit : "A ceci tous connaîtrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour entre vous" (Jean 13. 35). Ceux qui nous entourent devraient ressentir l'amour de Dieu à leur égard par le moyen de l'intérêt véritable que nous leur portons. Devraient... devraient... devraient... avons-nous écrit. Plaçons-nous chacun devant le Seigneur et, humblement, pratiquons un amour qui ne soit pas en paroles seulement, "mais en action et en vérité" (1 Jean 3. 18). C'est ce qui faisait dire aux païens des premiers siècles au sujet des chrétiens : << Voyez comme ils s'aiment ! >> Ils rendaient visible l'amour de Dieu.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "La reine de Sheba entendit parler de la renommé de Salomon, en relation avec le nom de l’Éternel, et elle vint pour l'éprouver par des énigmes... et Salmon lui expliqua toutes les choses dont elle parlait : il n'y eut pas une chose cachée pour le roi, pas une chose qu'il ne pas expliquât." 1 Rois 10. 1-3

     

    De la même manière que la reine de Sheba, les hommes désirent comprendre ce qui se passe autour d'eux et en eux, toutes ces énigmes que leur pose le fonctionnement de l'univers et de leur esprit. Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire de l'humanité, on trouve les traces de la recherche, souvent maladroite, d'une explication. Longtemps les hommes sont restés conscients que cette explication ne pouvait être trouvée sans l'intervention de forces qui leur étaient extérieures qu'ils nommaient dieux, esprits, etc. Depuis trois siècles, des philosophes et des hommes de science ont voulu mettre Dieu de côté et expliqué le monde sans tenir compte de son existence. Le résultat est là : les énigmes subsistent. Philosophes et scientifiques se posent toujours les questions essentielles sur l'origine et la finalité de la création. L'organisation du monde engendre des conflits et de la misère ; ceux qui réfléchissent n'entrevoient pas de solutions satisfaisantes aux problèmes qui se posent à l'humanité. Pourtant, pour chaque homme et chaque femme, il existe une démarche pour sortir de ces interrogations angoissantes : celle de la reine de Sheba. Il faut aller chercher les réponses auprès de ceux qui sont "en relation avec le nom de l’Éternel", aujourd'hui les chrétiens. Ce n'est pas qu'ils possèdent en eux-mêmes une puissance de raisonnement exceptionnelle, mais ils disposent de la Bible, la Parole de Dieu, et du Saint Esprit pour la comprendre. Sommes-nous prêts à répondre à ces énigmes : la création ; la souffrance ; la mort et ce qui la suit ; et tant d'autres encore ? Connaissons-nous suffisamment la Bible ? Reconnaissons humblement qu'il y a des questions embarrassantes auxquelles seul Dieu pour nous dicter la réponse ; si nous vivons près du Seigneur, nous discernerons les besoins de l'âme que cachent ou révèlent les questions de notre interlocuteur, et recevrons la réponse de paix à lui apporter.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger". Matthieu 11. 29, 30

    "Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé". Psaume 55. 22

     

    Ces deux versets semblent contradictoires. Dans le premier, le Seigneur invite tous ceux qui sont fatigués et chargés à venir à lui et à prendre son joug. Un joug est une pièce en bois utilisée pour atteler les boeufs. Jésus emploie ici ce terme dans un sens symbolique, c'est-à-dire se soumettre à son autorité et lui obéir. Ce chemin de soumission est le chemin du repos. C'est d'abord l'appel de l’Évangile : les hommes peuvent porter de lourds fardeaux sur leur conscience, ils peuvent être accablés, abattus, ils peuvent être lassés d'une vie inutile : tous ceux qui viendront à Jésus trouverons le repos de leur âme. Prendre son joug, c'est aussi apprendre de Jésus, au moyen de sa parole, pour imiter son exemple et vivre de sa vie. Ne craignons pas de nous mettre à son école, nous dit avec amour, car "je suis débonnaire et humble de cœur". Répondons de plein gré, car une obéissance forcée reste un lourd fardeau. Dans le second verset, le Seigneur nous invite à rejeter sur lui notre fardeau. Il s'agit donc de nous décharger de nos soucis, de lui remettre nos préoccupations. Garder sur nous nos soucis, nos tensions, nos inquiétudes, ce n'est pas faire totalement confiance à Dieu, c'est douter qu'il s'occupe de nous. Cela revient aussi à ne pas vouloir admettre que nous avons des besoins. Certains disent trouver les forces en Dieu pour supporter leurs fardeaux. Le Seigneur nous invite au contraire à lâcher notre fardeau (litt. à rouler nitre fardeau sur lui), à lui abandonner nos inquiétudes, à rejeter "sur lui tout [notre] souci, car il prend soin de [nous]" (1 Pi. 5. 7). Faire confiance à Dieu exige de l'humilité et de la foi : il s'agit d'accepter l'épreuve comme venant de la main de Dieu qui contrôle nos circonstances et qui nous aime. "Mes temps sont en [sa] main" (Ps. 31. 14), je peux compter sur son soutien.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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