• "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? et que vous n'êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à prix !  Glorifiez donc Dieu dans votre corps." 1 Corinthiens 6. 19, 20

     

    C'est à propos de la fornication, pratique courante à Corinthe, que la mise en garde contenue dans ce verset nous est adressée. Elle nous instruit toutefois d'une manière tout à fait pratique sur la considération que le chrétien doit avoir pour son corps. De longue date, certains chrétiens ont prétendu que le corps, source de toutes les tentations et de toutes les chutes, n'était que l'enveloppe méprisable de l'âme et de l'esprit. D'autres, de nos jours, lui accordent une importance exagérée, se préoccupant sans cesse de ce qu'il convient de manger ou de ne pas manger, d'ingérer comme médicament ou de pratiquer comme sport. La bonne attitude consiste à nous mettre au service de Dieu, dans l'intégralité de notre être : corps, âme et esprit. En effet, il n'est pas possible de dissocier ces trois aspects de notre personnalité tellement ils sont imbriqués l'un dans l'autre et dépendants l'un de l'autre. En nous consacrant entièrement au Seigneur, nous pouvons trouver un équilibre dans nos pensées et nos actions. Nous prenons soin de notre corps, non pas pour lui faire accomplir des performances, mais parce qu'il est, ainsi que notre âme et notre esprit, le temple du Saint Esprit et le support de notre activité pour le Seigneur. Peut-être notre corps souffrira-t-il dans le service : celui de l'apôtre Paul portait beaucoup de cicatrices dues au travail qu'il accomplissait pour le Seigneur. Combien d'évangélistes et de missionnaires mettent leurs corps à rude épreuve par amour pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur ! En revanche, le croyant veille à ne pas mettre en jeu sa santé physique pour la satisfaction de ses propres désirs. Son corps ne lui appartient pas plus que son âme ou son esprit. Le croyant s'abstient donc de la fornication, mais aussi de tout ce qui est reconnu comme nuisible à la santé humaine. Notre corps est une œuvre merveilleuse (Ps. 139. 13-15). Il appartient au Seigneur (1 Cor. 6. 13). Soumettons entièrement les actions et les fonctions de notre corps à Celui qui en est le seul Seigneur ! Dieu en sera glorifié.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Jésus leur répondit... celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera." Lire Jean 12. 20-26

     

    Jésus a d'abord parlé de lui-même et de sa gloire aux Grecs et leur a enseigné que, par sa mort, lui, le véritable "grain de blé", porterait "beaucoup de fruit" en donnant la vie à ceux qui croiraient en lui. Jésus leur parle maintenant de l'usage qu'ils ont à faire de cette vie précieuse, renonçant à leurs propres intérêts pour le servir. Pour inestimable qu'elle soit, la vie, don de Dieu, ne saurait être considérée comme une fin en soi. De même, se contenter de savoir qu'on le possède sans lui donner l'occasion de se manifester serait se méprendre gravement sur les intentions du donateur. Sans activité et sans témoignage visibles, une telle vie ne serait-elle pas accordée en pure perte ? En revanche, cette vie prend toute sa valeur quand celui qui l'a reçue la met en valeur comme un instrument que Dieu place entre ses mains pour accomplir sa volonté. Le Seigneur promet d'emblée une récompense à celui qui s'engage à la suivre et à le servir. Elle est double : être avec Jésus et être honoré par le Père. Suivre le Seigneur est un vaste thème abondamment traité par les divers auteurs du N.T. et dont les conséquences pratiques sont tout un programme. Ainsi Pierre affirme que Christ nous a laissé un modèle afin que nous suivions ses traces (1 Pi. 2. 21). Jean précise : "Celui qui dit demeurer en lui doit lui-même aussi marcher comme lui a marché" (1 Jean 2. 6). Paul exhorte : "Soyez donc imitateurs de Christ... et marchez dans l'amour" (Eph. 5. 1). Les Grecs désiraient voir Jésus. Non seulement ils l'ont vu, mais ils ont eu le privilège immense d'entendre le Seigneur leur faire découvrir lui-même la signification et les résultats de sa mort pour lui et pour le monde. Et afin que ce message ne reste pas lettre morte, ils ont été engagés à le servir avec pour promesse la récompense glorieuse du Père : un magnifique résumé de la vie chrétienne du début à l'éternité.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Jésus leur répondit [à Philippe, à André et aux Grecs] : L'heure est venue pour que le Fils de l'homme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : A moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Lire Jean 12. 20-26

     

    Comme nous l'avons vu hier, parmi la foule des Juifs montés à Jérusalem à l'occasion de la Pâque, certains Grecs, venus "pour adorer", désirent voir Jésus. Ils présentent humblement leur requête à Philippe qui en informe André et les deux en parlent à leur maître. Connaissant les raisons du désir de ces hommes, Jésus leur répond en parlant d'abord de lui-même et de sa gloire avant d'en tirer un enseignement pratique que nous verrons demain. Même si son esprit est occupé par sa mort imminente, Jésus dirige leur regard vers la gloire qui l'attend. Elle résultera de son œuvre à la croix, quand le fruit en sera manifesté. Jésus veut que ces hommes sachent qu'avant sa mort, dont ils seront les témoins, il anticipait déjà les résultats glorieux de sa victoire. Puis il enchaîne aussitôt avec la courte parabole du grain de blé. Les disciples doivent comprendre que la mort est l'étape obligatoire pour que la vie éternelle jaillisse en abondance : principe irréfutable confirmé par la nature. Mais ces hommes doivent aussi réaliser que Jésus est le vrai grain de blé. Et c'est donc lui qui doit mourir puis être enseveli pour pouvoir porter du fruit. Autrement dit, par sa mort et sa résurrection, sa vie pourra être transmise à tous ceux qui croirons en lui, Juifs et païens. Le Seigneur n'a pas jugé nécessaire de révéler l'effet que ce court message aura produit sur ces Grecs. Il ne serait pas étonnant que, comme d'autres, ils aient pu dire par la suite : "Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous ?" (Luc 24. 32). Quand à nous, "fruit du travail de son âme", "de toute tribu, langue, peuple et nation", manifesté si longtemps après, nous sommes émerveillés des résultats innombrables de la mort de Jésus à la croix, source de notre éternelle adoration.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Il y avait des Grecs, parmi ceux qui étaient montés pour adoré pendant la fête. Ils virent trouver Philippe, qui était de Bethsaïda de Galilée ; et ils lui demandaient : Seigneur, nous désirons voir Jésus." Lire Jean 12. 20-26

     

    Entre la retentissante résurrection de Lazare et l'approche de l'heure de la mort de Jésus, "son heure" comme il l'appelle, l'attention des milieux les plus divers est focalisée sur lui. Les autorités d'abord ont résolu de le faire mourir et ont donné des ordres : "pour qu'on s'empare de lui" (Jean 11. 53, 57). Puis les curieux ; ils le cherchent et spéculent sur sa présence à la Pâque : "Qu'en pensez-vous ? Ne viendra-t-il pas à la fête ?" (Jean 11. 56). Plus tard, ses amis intimes lui offrent un souper et Marie oint ses pieds d'un précieux parfum, "gardé pour le jour de sa mise au tombeau" (Jean 12. 1-7). La foule, ensuite, sort à sa rencontre et l'acclame au cri de : "Hosanna ! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël" (Jean 12. 13). Enfin, des Grecs, probablement des païens convertis au judaïsme, désirent le voir (verset du jour). D'emblée, le style sobre et précis de Jean nous permet d'évaluer la sincérité de leur démarche auprès de Philippe. L'humilité de leur approche : "Seigneur" est un gage de l'authenticité de leur attente : "nous désirons voir Jésus". Montés à Jérusalem pour adorer pendant la fête, ces néophytes aspirent à autre chose qu'à participer à la fête. Leur priorité consiste à rencontrer Jésus, celui dont la renommée est parvenue jusqu'à eux. Que ce soient les miracles révélant sa puissance, sa doctrine surpassant toute sagesse connue, son approche des humbles, son amour comme aussi son autorité morale, tout en lui est désirable (Cant. 5. 16). Ces Grecs l'ont pressenti et le Seigneur discernaient la sincérité de leur désir y répond comme nous le verrons demain. Mais nous, sommes-nous également animés d'un authentique et fervent désir de connaître Jésus ? De nous laisser émerveiller par tout ce qu'il lui a plu de nous révéler de lui-même dans sa Parole, lui en qui "toute la plénitude s'est plu à habiter" (Col. 1. 19) ? Outre la joie que nous en éprouvons, nous serons "transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit" (2 Cor. 3. 18). C'est, de surcroît, un stimulant encouragement.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Il m'a dit : Tu es mon serviteur, Israël, en qui je me glorifierai. - Et moi j'ai dit : J'ai travaillé en vain, j'ai consumé ma force pour le néant et en vain ; toutefois mon jugement est par-devers l’Éternel, et mon œuvre par-devers mon Dieu." Ésaïe 49. 3, 4

     

    Au début de ce chapitre d'Ésaïe, nous sommes admis à écouter le merveilleux dialogue de l’Éternel Dieu avec "son saint serviteur Jésus" (Act. 4. 27). Il est le véritable Israël (qui signifie << Prince de Dieu >>) par qui la gloire de Dieu va être rétablie. La réponse du parfait serviteur (notre verset du jour) nous reporte à la fin de la vie du Seigneur. Il constate que son peuple n'a pas voulu se rassembler autour de lui et il pleure sur Jérusalem (Matt. 23. 37). Arrêtons-nous sur sa douleur à la pensée qu'il a apparemment consumé sa force "pour le néant et en vain", comme il le dit lui-même. Comme homme au service de son Père, il est allé au bout de ses forces pour annoncer la bonne nouvelle à toutes les couches sociales de son peuple. Il s'est approché des plus humbles et des plus méprisés : les lépreux, les démoniaques, les percepteurs d'impôts, aussi bien que de ceux qui étaient fiers d'appartenir à la classe supérieure : les docteurs de la Loi, les scribes et les pharisiens. Jamais nous ne le voyons se reposer, à l'exception d'un soir où, probablement exténué de fatigue par sa journée de labeur, il dort dans une barque malmenée par la tempête (Marc 4. 38). Même ses nuits étaient courtes, car il en consacrait une bonne partie à la prière, se levant avant le jour (Marc 1. 35). Malgré son service sans la moindre défaillance, il constate que son peuple le rejette : les dirigeants religieux craignent essentiellement la perte de leurs privilèges, les foules recherchent seulement les bénédictions matérielles que les miracles leur apportent. Cette douleur de l'incompréhension et du mépris de ceux qu'il est venu sauver culminera au moment où il sera livré aux Romains par les dirigeants de son propre peuple. A la profonde douleur de son serviteur, Dieu répond :
    - Tu rétabliras "les tribus de Jacob" (Es. 49. 6), c'est-à-dire beaucoup plus que les rescapés de Juda auxquels il s'adressait quand il était sur la terre ;
    - "Je te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu'au bout de la terre" (v. 6).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique