• "Nul n'est saint comme l’Éternel, car il n'y en a point d'autre que toi ; et il n'y a pas de rocher comme notre Dieu... Il garde les pieds de ses saints, et les méchants se taisent dans les ténèbres ; car l'homme ne prévaut pas par sa force." 1 Samuel 2. 2, 9

     

    Anne, l'une des deux femmes d'Elkana, un lévite, est très éprouvée depuis plusieurs années, car elle est stérile. Elle est malheureuse, frustrée et se sent inutile. A l'opposée, l'autre épouse d'Elkana a des enfants et ne cesse de la vexer pour l'irriter. Son mari cherche à consoler Anne par des bonnes paroles et des cadeaux, mais en vain. Elkana et ses deux femmes se rendent au moins une fois par année à Silo où est l'arche de l'alliance, pour se présenter devant Dieu selon les instructions de Moïse (Ex. 34. 23 ; Deut. 16. 16). Là, les deux fils d’Éli, le souverain sacrificateur discréditent les sacrifices et la Loi aux yeux du peuple par leur conduite scandaleuse et leurs pratiques iniques. Leur père laisse faire... Anne est une femme de très grande foi. Elle souffre terriblement de n'avoir pas d'enfants, elle souffre aussi certainement du niveau moral lamentable des sacrificateurs, car elle sait que Dieu est saint (1 Sam. 2. 2). Que faire ? Comme femme, même comme épouse d'un lévite, elle n'a pas droit au service du sanctuaire qui n'est confié qu'aux hommes. Elle demande à l’Éternel un fils et accompagne sa requête d'un engagement solennel : le lui consacrer pour servir toute sa vie. Dieu accomplit sa demande et Anne honore son engagement : une fois sevré, elle amène son fils Samuel au sanctuaire de l’Éternel à Silo pour qu'il soit formé au service de l’Éternel. Samuel deviendra à la fois juge, prophète et sacrificateur, et après la mort d’Éli, il exercera l'autorité et s'efforcera de réformer les mœurs. Sous sa direction énergique, le pays sera préservé de la domination étrangère. Voilà comment l’Éternel, par le moyen d'Anne, a relevé le peuple de Dieu et le service du sanctuaire. L'attitude et l'engagement qu'elle prend montrent une femme pieuse qui agit dans le cadre qui lui est imparti. La prière qu'elle exprime, après avoir amené Samuel au sanctuaire, marquera un psalmiste (Ps. 113). Marie, la mère de Jésus, en avait le cœur imprégné (comparer 1 Sam. 2. 1-10 et Luc 1. 46-55).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Toi, (Seigneur,) tu as aimé mon âme, la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. Ésaïe 38. 17

    Croyant en lui (Jésus-Christ),... vous vous réjouissez... recevant ce qui est le but de votre foi, le salut de l'âme. 1 Pierre 1. 8, 9

     

    Regardez un de vos proches, les yeux dans les yeux, ou vous-mêmes dans un miroir. Pouvez-vous échapper à cette conviction profonde que l'homme n'est pas seulement fait de chair et os, mais possède une âme immatérielle ? Jésus pose une question sérieuse : "Quel profit y aura-t-il pour un homme s'il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ; ou que donnera un homme en échange de son âme ?" (Marc 8. 36, 37). Il présente une parabole concernant un homme riche qui avait amassé beaucoup de biens, et qui se disait : "Tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d'années ; repose-toi, mange, bois, fait bonne chère". Mais Dieu dit : "Insensé ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, qui l'aura ?" (Luc 12. 16-20). Ces paroles ne sont-elles pas d'actualité ? Nous dépensons une énergie considérable pour assurer notre avenir terrestre et celui de nos enfants ; nous veillons à la santé et au bien-être de notre corps, ou encore à la protection de la planète. Mais avons-nous pensé à notre âme ? Ce qui est en jeu, ce n'est pas notre avenir terrestre, c'est le sort éternel de notre âme : perdue ou sauvée... Que faire pour être sauvé ? Mettre notre confiance en Jésus. Pour celui qui croit en lui. Jésus a acquis sur la croix un salut complet, qui concerne notre être entier, corps et âme : le pardon des péchés et le salut de notre âme, mais aussi la résurrection future de notre corps. Sa promesse est certaine : "Celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels, à cause de son Esprit qui habite en vous" (Romains 8. 11).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent l’enfant avec Marie, sa mère et tombèrent à ses pieds pour se prosterner devant lui. Matthieu 2.10-11

     

    Je ne suis pas sûr que les mages, qui virent et suivirent l’étoile qui les amena au Sauveur du monde, auraient acquiescé à l’affirmation suivante de Brillat-Savarin. Dans son œuvre la plus célèbre, « Physiologie du goût », le célèbre gastronome prétendait en effet que « la découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile ». Pour l’épicurien et l’hédoniste, seuls comptent l’instant présent et le plaisir qu’on peut en retirer. Pour eux, goûter des saveurs nouvelles et expérimenter des sensations inédites procure un divertissement qui vient rompre l’ennui et l’absence de signification profonde de leur existence. Quant aux bienfaits pour l’humanité que cela engendre, j’ai quelques doutes…
    Il en fut tout autrement de la découverte des mages amenés par cette étoile aux pieds du nouveau-né de la crèche. Inclinés devant la royauté du natif de Bethléhem, ils verront leur existence présente et éternelle bouleversée… comme pour tant d’autres après eux.
    Cette étoile vous convie à la suivre afin qu’à votre tour, vous connaissiez Jésus-Christ et goûtiez combien le Seigneur est bon (Psaume 34.9).

    Claude Siefert

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. Ésaïe 48.18

     

    Tous les hommes aspirent au bonheur. Les uns le cherchent dans le succès et la reconnaissance, les autres dans les plaisirs et les divertissements, ou encore dans l’action. Il est surprenant que des hommes doués de raisonnement ne situent ce bonheur que dans le cadre de cette vie sur terre. En faisant cela, ils le font périssable ! Comme le soleil dans sa course, ce bonheur ne pourra pas rester au zénith. Inévitablement arrivent le crépuscule et l’obscurité, les vicissitudes et la mort.
    L’idée du bonheur devrait s’inscrire dans la durée, non ? Pourtant, à l’encontre d’un bonheur durable, les hommes poursuivent l’éphémère ; ils s’inquiètent des moindres choses ici-bas et, paradoxalement, oublient de le faire pour les grandes de demain ! Je m’étonne de cette incohérence aussi visible, qui laisse le provisoire dominer et étouffer les aspirations véritables. Oh! si tu étais attentif à mes commandements ! dit Dieu.
    Ne laissons pas les préoccupations de l’instant occulter celles qui concernent l’éternité. En nous révélant Jésus, l’Évangile désigne le vrai bonheur ! Attentifs et confiants dans les paroles de Christ, nous recevons son soutien ici-bas et dans l’au-delà. Obéir à ses commandements apporte un bien-être et un bonheur inépuisables ! Qui d’autre peut nous apporter la satisfaction de l’âme aujourd’hui ? Et sa félicité demain ?

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Pour mon amour, ils ont été mes adversaires ; mais moi je me suis adonné à la prière." Psaume 109. 4

     

    Le Psaume 109 est un psaume paradoxal. Il contient à la fois des imprécations sévères envers le << méchant >> qui persécute le fidèle et des appels déchirants à Dieu avec un cœur plein d'amour. Plusieurs expressions rappellent d'autres Psaumes (69. 22, etc.) que le N.T. applique directement à Jésus. De plus, Pierre le v. 8 lors du choix du successeur de Judas. On peut donc classer le Psaume 109 parmi les psaume << messianique >> - ces psaumes qui, par avance, dévoilent les sentiment, les souffrances et les gloires du Messie, mais en partie seulement. Rien n'est plus éloigné, à la croix, de l'état d'esprit du Sauveur souffrant que les imprécations des v. 6 à 20. N'a-t-il pas dit, précisément à Judas : "Ami, pourquoi es-tu venu ?" En revanche, les v. 3 à 5 dépeignent de façon touchant l'amour inconditionnel de Jésus : venu plein d'amour pour les siens, il a été rejeté par ceux auxquels il avait montré tant de grâce, à travers ses miracles, ses actes et ses paroles. Comment a-t-il pu trouver la force d'opposer un tel amour à une telle haine injustifiée ? Par la prière. La seconde partie du v. 4 est saisissante de concision : littéralement, elle se lit : << mais moi, prière >>. Dans les derniers moments de sa vie, Jésus rejeté n'est << que prière >> :
    - déjà, tout au long de sa vie, lors des multiples occasions où les Évangiles nous le montrent priant ;
    - quand il offre "avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort" (Héb. 5. 7) ;
    - quand, à Gethsémané, sa prière atteint un paroxysme d'intensité ;
    - quand, sur la croix, il le pardon pour ses bourreaux, puis quand il remet paisiblement son esprit à son Père avant de mourir.
    Son attitude suscite en nous une profonde adoration. Elle doit aussi nous conduire à l'imiter : même si nous ne passerons jamais par les circonstances unique de l'abandon qu'à connu Jésus, nous pouvons le suivre dans ce chemin de prière car Dieu répond. Peut-être un employé chrétien est-il accusé injustement ? << Moi, prière >> ! Peut-être un mère aimante se fait-elle rabrouer par des enfants ingrats ? << Moi, prière >> ! Peut-être une épouse attentionnée se sent-elle incomprise ? << Moi, prière ! >> Peut-être un frère voit-il son ministère rejeté ? << Moi, prière >> ! La ressource du Fils de Dieu obéissant reste la nôtre aujourd'hui encore.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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