• L’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Genèse 3.9

     

    Si vous lisez les versets précédents celui de l’en-tête, cette interrogation vous montrera comment le climat de confiance entre l’homme et son créateur s’est détérioré. Le doute, cette bulle d’air dans l’acier, cette scorie, ce venin, a fait son effet dévastateur. L’homme n’ose plus rencontrer Dieu, il se cache peureusement, honteusement. Remarquez que ce n’est pas Dieu qui se cache. Au contraire, il parle, il appelle.
    Aujourd’hui encore, sa voix est audible, sa parole retentit et nous interroge. Où es-tu ?
    Où êtes-vous par rapport à Dieu ? Êtes-vous sur l’orbite qu’il vous avait fixée, connaissant son attraction, son élan, sa dépendance, sa communion ?
    Ou êtes-vous sur votre propre trajectoire, rejetant son influence bénéfique, fermant vos vies à son action, à sa Parole ?
    Trop souvent peut-être, vous avez sommé Dieu de s’expliquer : « Pourquoi ceci, pourquoi cela ? » Voulez-vous aujourd’hui accepter d’être interrogé par Celui à qui vous devrez un jour rendre des comptes, admettant d’être remis en question ?
    Où vous situez-vous par rapport à Dieu ? À son chemin, à sa parole, à sa volonté ?

    Gérard Peilhon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ." 2 Corinthiens 2. 14

     

    Pour économiser ses forces, le coureur cycliste roule dans le sillage de celui qui le précède. Le second suit le premier de si près que les roues se touchent presque. Le coureur de tête de fend l'air et l'effort est limité pour celui qui le suit. Cette loi d'aérodynamique est d'ailleurs bien connue des oiseaux migrateurs que l'on voit voler dans le ciel en adoptant leur fameuse formation en V, qui leur permet de parcourir de grandes distances. Le chrétien se sent souvent seul à résister au courant du monde qui s'oppose à sa course, seul dans le combat face à l'adversaire, le diable. C'est l'expérience d'Abiathar, fils du sacrificateur Akhimélec, lorsque son père et ses frères sont massacrés sur l'ordre de Saül, pour avoir aidé David dans sa fuite. Abiathar peut échapper et il rejoint David et sa troupe dans le désert. David l'accueille et lui donne un conseil précieux : "Demeure avec moi, ne crains point, car celui qui cherche ma vie cherche ta vie, et près de moi tu seras bien gardé" (1 Sam. 22. 23). Dès lors, Abiathar vivra dans le sillage de David et participera à ses épreuves. Il partagera la sacrificature avec Tsadok quand David montera sur le trône. Abiathar restera fidèle au roi, jusqu'au jour où, âgé, il décidera de suivre Adonija qui tente de s'emparer du trône (1 Rois 1. 7), Salomon le destituera (1 Rois 2. 26, 27). Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, Paul écrit que Dieu emmène les croyants dans un cortège triomphal. C'est une allusion au triomphe romain : quand un général avait emporté une grande victoire, il revenait à Rome à la tête de son armée, traînant derrière son char le chef ennemi vaincu. Dans ce triomphe, les croyants sont "dans le Christ". Ils sont avec le Vainqueur ! Jésus a vaincu la mort et Satan à la croix. Il nous invite aujourd'hui, à sa suite, a courir derrière lui, comme des vainqueurs. Pour ce faire, il nous faut imiter le Maître en partageant sa vie d'opprobre, de renoncement, d'obéissance, de dévouement. Mais la victoire est assurée, car c'est Christ qui l'a remportée. Alors "nous courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l'accomplissement" (Héb. 12. 2), en lui restant fidèle jusqu'au bout.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Je m'en irai vers mon père (dit le fils rebelle) et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi. Luc 15. 18

    Seigneur,... il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint. Psaume 130. 3, 4

     

    Il y a quelques années, un groupe de guitaristes s'étaient réuni sur la place d'un village en Angleterre. Avec leurs chansons rythmées, ils attirent rapidement de nombreux auditeurs. Après la représentation, Peter, l'un des musiciens, fit la quête auprès de l'auditoire. Il frappa aussi à la fenêtre d'une maison voisine. On lui répondit :
    - Jeune homme, vous avez une belle voix. Voici un billet pour vous si vous lisez au public l'histoire du fils prodigue dans ce Nouveau Testament.
    - Ce sera de l'argent vite gagné ! se dit Peter en souriant.
    - Mesdames et Messieurs, dit-il à son auditoire, j'ai un texte à vous lire de la part du voisin. Il trouva l'endroit indiqué dans l'évangile selon Luc, et avec le souci d'accrocher son public, commença : "Un homme avait deux fils ; le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien". Là, le lecteur s'interrompit, avant de continuer avec un peu moins d'assurance : "Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa ce qu'il avait, en vivant dans la débauche"... Ce récit collait à sa propre histoire ! Plus il avançait, plus il était ému. Bouleversé, il lut le résumé de sa propre vie, jusqu'à ces paroles : "et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai et je m'en irai vers mon père". (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu. Romains 10.17

     

    Si je voyais un mort ressusciter, un malade incurable guérir, un aveugle devenir voyant… cela m’aiderait à croire en Dieu ! Si, comme les disciples de Jésus, j’avais vu la multiplication des pains, la tempête apaisée, combien il me serait facile de ne plus douter ! L’histoire du mauvais riche et du pauvre Lazare (Luc 16. 19 à 31) met en évidence ce que Jésus pense de l’efficacité des miracles pour susciter la foi. C’est étonnant ! Il y dit que la vue d’un mort qui ressuscite ne suscite pas la foi. Mais : Ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent.
    “Moïse et les prophètes”, c’est la Parole de Dieu. Si quelqu’un n’est pas disposé à entendre ce que Dieu dit dans sa Parole, la Bible ou les Saintes Écritures, il ne croira pas non plus même s’ils voient un mort revenir à la vie… C’est clair, net et précis. Celui qui parle ainsi de notre capacité à croire ou ne pas croire, c’est Dieu. Il nous a créés et nous connaît parfaitement : nous pouvons donc lui faire confiance.
    Arrêtons de rechercher du spectaculaire pour nous décider à croire. Souvenons-nous : la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu. Lisons et relisons les évangiles, les psaumes, les autres écrits. C’est le moyen préconisé par Jésus pour parvenir à la foi.

    Elfried Eugène

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Comme j'ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi, je ne te laisserai pas et je ne t'abandonnerai pas." Josué 1. 5

     

    Il est des circonstances où nous réalisons concrètement que la meilleure volonté, le plus bel optimisme, le plus grand désir de servir ne suffisent pas à donner le courage d'affronter les épreuves ou la force d'assumer de nouvelles responsabilités. Prenons l'exemple de Josué que l’Éternel a chargé de conquérir le pays promis. Il bénéficie d'une solide expérience acquise pendant trente-huit ans au service de Moïse et du peuple. Âgé de quelque quatre-vingt ans, le voici placé devant une immense tâche ! L’Éternel s'engage envers lui par des promesses précises. Retenons celle-ci pour nous aujourd'hui : "Comme j'ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi, je ne te laisserai pas (litt. je ne te lâcherai pas, je ne te laisserai pas tomber) et je ne t'abandonnerai pas" (Jos. 1. 5). Josué était très conscient que mener à la conquête ce peuple souvent rebelle sans la garantie de la présence de Dieu, était mission impossible ! L’Éternel, qui connaît les craintes légitimes de son serviteur, l'assure d'une pleine victoire et lui promet son appui, mieux, sa présence à ses côtés. "Comme j'ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi". Que chercher de plus pour aller de l'avant ? Dieu est fidèle à ses promesses. Josué n'avait qu'à fixer son cœur sur le << comme >> de la miséricorde et de la bonté de Dieu envers Moïse et le peuple pour savoir comment Dieu agirait en sa faveur dans les jours à venir. Promesses sans condition, mais assortie d'un vigoureux encouragement à obéir au livre de la Loi de Dieu, pour nous la Parole de Dieu ! Aujourd'hui, chaque croyant se trouve dans une situation semblable à celle de Josué. Il n'a certes pas un peuple sous son commandement, mais il a un combat à mener pour l'avancement de l’Évangile et pour entrer en pleine possession des bénédictions qui lui sont assurées en Jésus Christ. Et nous avons cette parole du Seigneur pour aller de l'avant : "Allez donc et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, leur enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu'à l'achèvement du siècle" (Matt. 28. 19, 20). La foi en cette promesse devient alors soudainement un immense et incomparable secours devant l'adversité et les responsabilités. Comme pour Josué, il reste un grand pays à conquérir (Jos. 13. 1) !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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