• Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi. Psaume 119.18

     

    Le roi David, l’auteur de cette prière, connaissait la loi de Dieu, les textes bibliques écrits par Moïse. Il en faisait régulièrement la lecture. Il en avait expérimenté les richesses. Il confesse cependant dans ce psaume, le plus long de tous, qu’il a besoin de révélations. Il sait que c’est dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu qu’il trouvera les réponses à ses questions, à ses problèmes, à ses difficultés. Dans ce même psaume, il écrira : La révélation de tes paroles éclaire.
    Le Dieu dont nous parlons, le Dieu dont la Bible nous parle, est le Dieu qui se révèle, se fait connaître à ceux qui le cherchent. L’Univers extraordinaire, si complexe et si merveilleux nous dit qu’il y a quelqu’un qui a créé toutes choses. La connaissance des écrits bibliques nous apporte une plus grande révélation. David a raison de prier pour que Dieu ouvre ses yeux pour découvrir et contempler les merveilles de Sa loi.
    Ouvrez la Bible et priez aussi pour que Dieu se révèle à votre intelligence et à votre cœur. Il vous répondra, car il répond toujours à ceux qui le cherchent. Alors, comme David, vous pourrez le louer avec des mots, les mots que vous trouverez en particulier dans le livre des Psaumes. Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, ô Éternel, mon rocher et mon libérateur.¹

    Par Francis Bailet

    ¹ Psaume 19.15

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Notre Seigneur Jésus Christ... s'est donné lui-même pour nos péchés. Galates 1. 4

     

    On dit que Cyrus, roi de Perse, revenant d'une expédition, ramena prisonniers un prince, sa femme et ses enfants. Le souverain voulut interroger lui-même le prince captif.
    - Que me donneras-tu si je te rend la liberté ?
    - La moitié de mon royaume, dit le prince.
    - Et pour la liberté de tes enfants ?
    - L'autre moitié.
    - Et pour celle de ta femme, que me donneras-tu alors ?
    - Moi-même.
    Cette réponse plut tellement à Cyrus qu'il relâcha toute la famille sans exiger de rançon. De retour dans son pays, le prince demanda à sa femme ce qu'elle avait pensée de la noblesse et de la bonté du roi.
    - Je n'ai vue que celui qui était prêt à se livrer pour moi, répondit l'épouse du prince.
    Comment apprécions-nous Jésus, le Fils de Dieu, qui a dit à son Père : "Me voici", et qui a donné sa vie pour nous sauver de l'esclavage du diable et de la mort éternelle ?
    A quelques heures de la crucifixion, Jésus a demandé à ceux qui venaient l'arrêter pour le conduire au supplice : "Si c'est moi, que vous cherchez, laissez aller ceux-ci" - ses disciples (Jean 18. 8). Et il s'est avancé vers la croix, offrant comme il le leur avait annoncé, sa vie en rançon (Marc 10. 45). Pour eux, pour moi, pour vous.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • "L’Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Et il dit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché... L’Éternel Dieu dit à la femme : Qu'est-ce que tu as fait ?" Genèse 3. 9, 10

    "Selon le temps il sera dit de Jacob et d'Israël : Qu'est-ce que Dieu a fait ?" Nombres 23. 23

     

    "Qu'est-ce que tu as fait" ? Par cette question Dieu veut amener l'homme et la femme à mesurer la gravité de leur péché.
    "Qu'est-ce que Dieu a fait" ? Par cette autre question l’Écriture nous laisse entrevoir comment Dieu a agi d'une façon magistrale et merveilleuse pour remédier à l'état de péché de l'homme en faisant porter par son Saint Fils sur la croix de Golgotha, le châtiment dû au péché. L'homme s'est éloigné volontairement de Dieu. Le fossé est infranchissable : d'un côté le Dieu juste et saint, de l'autre l'homme pécheur. Pourtant Dieu veut lui offrir le salut. Comment sauver l'homme sans que Dieu compromette sa justice, sa sainteté ? Dieu ne peut pas accorder le pardon aux dépens de sa sainteté, il ne peut se renier lui-même. Si Dieu pardonne, il doit rester absolument saint et absolument juste. Sur la terre comme dans les cieux, personne ne doit pouvoir porter la moindre accusation à ce sujet. Dieu nous a réconciliés avec lui-même par la mort de son Fils (2 Cor. 5. 18), en qui il n'y avait aucun péché, mais qui a été fait péché pour nous. Dieu ne lui a rien épargné de la sentence que le péché méritait. Dieu hait le péché à tel point qu'il ne peut l'effacer sans jugement, même si c'est son Fils qui doit le subir. Le péché ne laisse jamais Dieu indifférent. L’œuvre parfaite de Christ donne la possibilité à Dieu d'établir, par grâce, l'homme dans une nouvelle condition plus glorieuse que sa condition d'innocence. Par son sacrifice accompli une fois pour toutes, Jésus apporte à Dieu un fruit nouveau, une nouvelle création où toutes choses sont faites nouvelles. Par conséquent, Christ a non seulement permis à Dieu de nous pardonner, mais de plus, il a enlevé tous les obstacles qui barraient le chemin vers Dieu (Rom. 5. 18-21). Ainsi, Dieu peut agir en grâce aujourd'hui envers le pécheur, sans empêchement aucun. Dieu nous donne la vie éternelle, nous accueille dans sa famille comme ses propres fils et fait de nous des adorateurs.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • (Jésus dit à ses disciples :) Qui dit-on que je suis, moi ?... Et vous, qui dites-vous que je suis ? Matthieu 16. 13, 16

    Le Fils de Dieu... m'a aimé et... s'est livré lui-même pour moi. Galates 2. 20

     

    La vie de Jésus Christ sur la terre est décrite dans la Bible par plusieurs de ses contemporains, sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu. Nous apprenons qu'il a sillonné durant trois ans et demi le pays d'Israël. Retenons quelques déclarations faites à son sujet, qui nous interpellent.
    Les disciples déclarent avoir entendu la voix de Dieu qui disait de Jésus : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir" (Matthieu 17. 5).
    Jean-Baptiste affirme à son sujet : "Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !" (Jean 1. 29).
    Et ceux qui suivaient Jésus, qu'ont-ils dit de lui ?
    Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" (Matthieu 16. 16).
    Jean : Il est "le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre" (Apocalypse 1. 5).
    Thomas, celui que l'on qualifie pourtant d'incrédule : "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jean 20. 28).
    Écoutons maintenant ceux qui ont fait mourir Jésus.
    Pilate, qui avait entendu toutes les accusations portées contre lui et qui l'a livré pour le crucifier : "Je ne trouve aucun crime en cet homme" (Luc 23. 4).
    Judas, qui a vécu près du Christ et qui l'a vendu pour un peu d'argent : "J'ai péché en livrant le sang innocent" (Matthieu 27. 4).
    Un de ceux qui étaient crucifiés en même temps que Jésus : "Celui-ci n'a rien fait qui ne doivent se faire" (Luc 23. 41).
    Enfin, les soldats romains qui ont crucifié Jésus : "Véritablement celui-ci était Fils de Dieu" (Matthieu 27. 54).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui. 1 Corinthiens 8.3

     

    Personne n’a jamais vu Dieu. C’est vrai. L'évangéliste Jean l'a dit avant nous ; mais il ajoute : Le Dieu fils unique qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître ? Et Jésus, ce Fils, affirma : Personne ne connaît qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Versets étranges, capables de décourager toute tentative d’approcher Dieu. Nous aurions tort, pourtant. Ils ne sont dits que dans une perspective absolue. Évidemment, en tant que créatures, nous ne pouvons réellement connaître le Créateur, sauf que nous avons été créés à son image, c’est-à-dire capables d'entrer en relation interpersonnelle avec Lui. Vous me direz, à juste titre, qu’il y a bien longtemps que la dite relation a été coupée. Vous avez raison. Sauf que Jésus, le Verbe divin, s’est rendu semblable à nous pour vivre notre vie et mourir afin de rétablir la relation. C’est le sens des versets cités. Quant à nous, il reste une démarche à faire : nous laisser émerveiller par sa création et le remercier ; nous souvenir de l’amour qui l’a poussé à donner sa vie pour nous et l'aimer en retour. Car c’est celui qui l’aime qui peut le connaître. On ne connaît qu’avec le cœur. Il y a plus : celui qui l’aime est connu de Lui !
    N’est-ce pas affiner une intimité bien plus grande de dire : « Dieu me connaît » que de dire : « Je le connais » ?

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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